Si le syndicaliste s’attendait à ce que la reprise des cours prévue pour le 5 septembre 2022 dans les établissements n’ait pas lieu, il a une surprise plutôt décevante. Ses collègues n’ont pas donné suite à son appel au boycott.
En effet, l’ancien porte-parole de Jean Ping, souhaitait dénoncer une « rentrée précipitée » il a été désavoué par ses camarades syndicaux.
«Je rappelle que les vacances, ce n’est pas un luxe. Les vacances sont un élément pédagogique. C’est un temps qui est donné aux enseignants ou aux élèves pour se reposer », clamait-il pour justifier son appel au sujet de ce qui était, à ses yeux, une rentrée précipitée.
Lors d’une interview chez nos confrères de Focus Media, Fridolin Mve Messa, Secrétaire national de la fédération nationale des syndicats de l’éducation nationale (FESENA) s’étonnait clairement de cet appel au boycott, « Nous sommes une organisation syndicale avec des principes (..) nous pensons que cette rentrée, on ne peut pas la qualifier de précipité, puis que le calendrier scolaire 2021-2022, avait annoncé la rentré des classe le 5 septembre, ce n’est pas une surprise, parce que tout le monde le savait ».
Un énième camouflet pour Marcel Libama qui donne l’impression de découvrir le calendrier scolaire à 5 jours de la rentrée des classes, pourtant celui-ci est public depuis 1 an environ. L’échec de cet appel au boycott est la preuve de la maturité des enseignants, mais signe également la fin d’une manière de faire du syndicalisme tout en servant des desseins politiques.