L’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF), a été le cadre d’une rencontre entre le ministre des Transports, le ministre délégué aux Eaux et Forêts, les opérateurs économiques du secteur forestier, la direction de Setrag et le secrétaire exécutif de l’ARTF avec pour objectif, trouver des solutions à la problématique d’acheminement des produits forestiers jusqu’au industrie par voie ferrée.
En effet, face aux multiples plaintes au vu des difficultés rencontrées par ces opérateurs qui perturbent fortement le fonctionnement de leur activité, et conformément à la volonté du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui veut des réactions promptes de la part du gouvernement, le ministre des Transports et son collègue des Eaux et forêts, ont préconisé des solutions fortes qui va garantir le fonctionnement économique du pays et la préservation des emplois des compatriotes.
“Depuis un certain temps, les opérateurs forestiers se plaignent de ce que les productions ne soient pas transportées, notamment par le biais de la voie ferrée et certains emplois de nos compatriotes commencent à être menacés. Il est donc apparu nécessaire de faire se rencontrer autour de nous ces opérateurs et la direction générale de la Setrag qui exploite notre chemin de fer pour envisager des solutions pragmatiques. Voir dans quelle mesure, dans des délais assez brefs, et arriver à écouler tout le bois qui se retrouve au sol à Franceville, Moanda et Lastourville”, a déclaré le ministre des Transports.
A noter que malgré des échanges houleux, les parties sont parvenus, dans un cadre technique, à mettre en place une commission, sous l’égide de l’ARTF, qui devra produire sous 72 heures un plan d’urgence qui permettra de tracter la production actuellement au sol. C’est donc au secrétaire exécutif de l’ARTF, Patrice Aboubakar Nendjot, en collaboration avec les opérateurs économiques du secteur forestier et les responsables de Setrag, de mettre en place tous les moyens possibles pour résoudre cette problématique qui risque d’impacter plus que notre économie. Un défi qu’est prêt à relever le patron de l’ARTF.