Celui qui a été premier ministre du 27 février 2012 au 24 janvier 2014 n’a visiblement pas abandonné l’idée de retrouver une place au soleil. Et, il l’a démontré ralliant l’opposition à son limogeage du gouvernement puis en prenant part à l’élection présidentielle de 2016.
L’économiste, natif d’Oyem, a fa il très pâle figure. Il n’a pas été capable de recueillir un 1% des suffrages. Une honte pour un ancien premier ministre, mais il semble que cela ne lui ait pas servi de baromètre.
Alors qu’il s’est rendu dans le septentrion pour annoncer sa candidature, sur internet, les gabonais ne se sont pas montrés tendres envers lui. D’aucuns lui ont demandé de s’épargner une énième humiliation. Quant aux autres, ils l’invitent tout bonnement à se contenter de ses prolifiques affaires dans le transport et l’éducation, etc.
C’est dire si les populations veulent lui éviter une autre humiliation comme celle d’août 2016. Une élection présidentielle ça se prépare des années à l’avance. Il ne suffit pas seulement de publier des pamphlet sur les réseaux sociaux pour prétendre diriger le Gabon. Il faut avoir les moyens de sa politique mais aussi une vision.
A y regarder de près, Raymond Ndong Sima ne sert au public que des théories économiques mais en matière de politique de santé publiques, le peuple reste sur sa faim. Ce sont entre autres ces aspects qui explique cette sorte de « rejet » envers son offre politique.