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jeudi, décembre 26, 2024

Akim Daouda, ce brillant jeune gabonais qui va piloter la gestion du très stratégique dossier des crédits carbone du Gabon

Le Gabon fait partie de la forêt du Bassin du Congo. A ce titre, le pays est recouvert à plus 88% de forêt. Grâce à sa politique de lutte contre la déforestation, elle séquestre chaque d’importante quantité de carbones que le pays entend valoriser. Pour ce faire, la gestion des millions de crédits carbone du pays a été attribuée au fonds gabonais d’investissement stratégique administré par Akim Daouda. Ce jeune quadra est un surdoué, titulaire des diplômes décrochés à Londres, Nice et à Montréal. C’est un pur produit du secteur privé avec un CV très évocateur qui relève des défis dans la sphère publique. Il est devenu directeur général du Fonds Gabonais d’Investissement Stratégique (FGIS) en 2020. Cette entreprise joue un rôle important dans la stratégie de développement du Gabon.

Akim Daouda a la mission de superviser la gestion du fonds souverain gabonais et de la centaine de portefeuilles dans les différents secteurs où le Gabon détient des participations. Des actifs valorisés à plus de 180 milliards de francs CFA lors de sa nomination, selon Jeune Afrique. A la tête du FGIS, il a impulsé un style de management britannique axé sur l’efficacité, les objectifs et la rigueur. Ce qui donne parfois de lui, l’image d’un « Boss » distant mais dont ses proches collaborateurs qu’il s’agit d’une image très éloignée de sa personnalité.

Autre signe de la confiance de l’Etat gabonais envers ce véhicule financier, le FGIS va commercialiser 90 millions de crédits carbone. Ce « green bond », selon Akim Daouda, représente entre 100 et 200 millions de dollars.

Si les actifs de l’Etat ont connu une augmentation pour se fixer à 230 milliards de francs CFA lors de son entrée en fonction, ils vont progresser de 40% au terme de l’exercice 2021 dû à un retour sur investissement.
D’après ses collaborateurs interrogés par Jeune Afrique, Akim Daouda a « professionnalisé le métier de l’investissement », grâce à une « vision moderne de l’entreprenariat ». Il sait également dénicher et s’entourer de nouveaux talents, notamment grâce à son important carnet d’adresses. Car, même s’il fait preuve de retenue sur la scène médiatique, le Gabonais apprécie les évènements mondains.

« Akim Daouda siège à de nombreux conseils d’administration, il a plusieurs mandats consultatifs, et il voyage beaucoup. Cela l’aide à entretenir son réseau », explique l’un de ses proches.
Depuis son arrivée, des sièges restés vacants durant une longue période ont été comblés au sein de filiales du FGIS : au sein de la Société d’aménagement urbain, de la Gabon Power Company (GPC), ou encore de la Luxur Green Resort.

Face à tous ces faits d’arme, Akim Daouda apparait comme l’homme providentiel pour l’Etat gabonais et le FGIS. Toutefois, au regard des enjeux toujours aussi grandissants, rien n’empêcherait le gouvernement de l’appeler ailleurs ou de le remplacer par un autre compatriote. De toutes les façons, il se considère lui-même comme étant au service du Gabon.

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