Tout comme lors des législatives, l’opposition a véritablement été inexistante face au parti démocratique gabonais.
Sur les 52 sièges éligibles pour le Sénat, l’opposition ne représente que 13,46% des sénateurs élus contre 86,54% pour le PDG. C’est dire sur le rapport de force était intenable.
Rappelons que la dernière révision constitutionnelle opérée en 2018, le nombre de sénateurs est passé de 102 à 67. Soit 52 élus et 15 nommés pas le président de la République.
Un message de plus aux politiques de l’opposition, la population est lasse d’un camp qui s’oppose pour s’opposer et ne propose rien. Au Gabon, l’opposition a besoin de se réinventer et de voir l’émergence de nouveaux acteurs. Car, ceux qui sont aujourd’hui les présidents de partis d’opposition sont presque issus du Parti démocratique gabonais (PDG) qu’ils ont quitté par frustration après avoir perdu tous leurs privilèges.
Et face à l’activisme sur le terrain des militants et alliés du président Ali Bongo Ondimba, sans compter les guerres de leadership qui divisent l’opposition aujourd’hui, il ne fait aucun doute que la présidentielle de 2023 sera une parfaite copie des élections de 2018 puis de 2021.