Lors d’une visite récente à Bitam, la Fondation Dorcas, conduite par sa présidente Anouchka Oligui Nguema, s’est rendue au Centre d’Accueil Claudine Thévenet Jésus-Marie, une structure accueillant des enfants vulnérables. Dès les premiers instants, l’accueil réservé aux délégations a mis en lumière les réalités du quotidien de ces jeunes : précarité matérielle, empreinte de fragilité, mais aussi espoir palpable suscité par toute forme d’aide concrète. L’enjeu : faire en sorte que les enfants ne soient pas en reste à la rentrée scolaire, moment souvent déterminant pour leur moral et leur apprentissage.
Consciente de la difficulté d’assurer le minimum vital, la Fondation n’est pas arrivée les mains vides. Des denrées alimentaires essentielles et des produits sanitaires ont été remis pour soutenir le fonctionnement quotidien du Centre. En parallèle, dans la perspective de la rentrée scolaire 2025-2026, des kits scolaires complets ont été distribués. Cet appui intervient à un moment où, selon les annonces publiques, la rentrée administrative est fixée au 25-29 août et la rentrée effective des classes au 1er septembre pour le public et privé.
Au-delà de la matérialité des dons, cette visite a permis de rendre hommage au personnel éducatif et aux bénévoles qui travaillent chaque jour dans des conditions qui ne sont pas toujours faciles. Le témoignage des employés du centre, leur engagement silencieux pour maintenir un environnement de confiance et d’affection, est ressorti comme pilier central du bien-être des enfants. Ces acteurs locaux, souvent peu mis en lumière, jouent un rôle déterminant dans la résilience des enfants.
Visiter les infrastructures du Centre a donné une vision précise des manques : locaux à rénover, matériel pédagogique insuffisant ou périmé, espaces de vie un peu surchargés. Ces constats ouvrent la voie à des actions ciblées : aménagements, équipements adaptés, partenariats pour des dons réguliers. Le visiteur ne peut qu’être sensibilisé à l’idée qu’au-delà des dons ponctuels, une stratégie de soutien durable est nécessaire.
En restant fidèle à son engagement auprès des enfants vulnérables, la Fondation Dorcas montre une constance dans sa mission : rendre l’éducation accessible, soulager les familles, renforcer l’espoir. Chacune de ses actions contribue à ce que le sourire d’un enfant ne soit pas simplement un moment, mais un biais de sortie des difficultés. L’expérience de Bitam rappelle que les solidarités locales, quand elles sont bien coordonnées, peuvent faire une différence tangible.
