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mercredi, septembre 17, 2025

Zita Oligui Nguema et sa Fondation Ma Bannière érigent un Mémorial pour honorer la mémoire du tragique crash de Makongonio

Quarante ans après le crash aérien du 28 juin 1985, le petit village de Makongonio, dans la Ngounié, a accueilli l’inauguration d’un mémorial érigé à l’initiative de la Première Dame, Zita Oligui Nguema, et de sa Fondation Ma Bannière. Ce monument, conçu comme un espace de recueillement et de transmission, rend hommage aux victimes du drame qui avait marqué durablement la mémoire nationale.

La cérémonie s’est déroulée en présence des familles des disparus, de rescapés, d’autorités locales et de nombreux habitants. Les noms des dix victimes – dont Marcel Ango, Eugène Bindindi et Charles Ossouna Ngorogo – ainsi que ceux des cinq survivants ont été rappelés lors d’un hommage empreint de solennité. Pour les proches et témoins, ce lieu symbolise la reconnaissance d’une douleur longtemps vécue dans l’intimité.

La construction du site a été confiée au groupe gabonais AP-Holding, via ses filiales SMBTP Gabon et PF BTP Telecoms. Ce choix illustre la volonté affichée par les autorités de promouvoir l’expertise nationale dans les projets à forte portée symbolique. Les habitants de Makongonio, formés en amont, ont directement participé aux travaux, donnant au mémorial une dimension collective et enracinée dans la communauté.

Le ministre de la Santé, Adrien Mougougou, originaire de la localité, a salué une reconnaissance officielle de l’État, quarante ans après le drame. Pensé pour durer, le mémorial allie sobriété et accessibilité. Il sera ouvert aux familles, aux chercheurs, mais aussi aux élèves, devenant ainsi un lieu d’éducation citoyenne et de réflexion sur la mémoire collective. La Fondation et ses partenaires ont également inauguré une chefferie moderne, renforçant le tissu social du village.

Au-delà de l’édifice, l’Espace commémoratif de Makongonio se veut un symbole de résilience. Il incarne la volonté de transformer une tragédie nationale en héritage partagé, où l’histoire douloureuse se conjugue désormais avec l’avenir et la transmission. Ce mémorial s’impose comme un repère de dignité et un jalon du patrimoine gabonais.

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