Dans une Libreville en pleine transformation, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, continue de poser des gestes qui marquent. Dans la nuit du dimanche 15 juin 2025, peu après 1h du matin, il s’est rendu une nouvelle fois sur le site de l’ancienne Plaine-Orety, derrière l’Assemblée nationale, là où plusieurs familles déplacées dorment désormais à ciel ouvert. Une visite discrète mais lourde de sens, au contact direct de ceux que les récentes opérations de réaménagement urbain ont laissés sans toit.
Assis sur une chaise improvisée, autour d’un feu de fortune, le chef de l’État a écouté ces compatriotes meurtris par la perte brutale de leur domicile. Il n’y avait ni caméras, ni micros officiels. Loin des apparences, cette démarche voulait témoigner d’un engagement personnel, presque silencieux, mais résolument tourné vers le soutien humain. Ce geste tranche avec les pratiques politiques habituelles, souvent plus démonstratives que concrètes.
Sur place, le président a dénombré 56 personnes, dont 11 jeunes veillaient sur le reste du groupe. Cette rencontre, qui s’est tenue sans escorte apparente, a suscité une réelle émotion chez les sinistrés. Beaucoup se sont dits touchés par la simplicité de cette proximité, loin des discours et des promesses convenues. Le chef de l’État leur a renouvelé sa compassion, tout en insistant sur le travail en cours pour apporter des réponses durables à leur situation.
Cette deuxième visite nocturne, après une première effectuée incognito et suivie par l’envoi de membres de la société civile, révèle une approche de gouvernance marquée par l’écoute directe, la présence sur le terrain et la volonté de ne pas éluder les conséquences sociales des projets de modernisation. Si l’objectif reste celui d’une capitale plus fonctionnelle et sécurisée, la souffrance générée sur le chemin n’est pas ignorée.
En plaçant l’humain au centre, même dans les heures les plus silencieuses de la nuit, le président Brice Clotaire Oligui Nguema envoie un message clair : le progrès ne se bâtira pas au prix du mépris. Ces échanges à la lueur d’un feu de camp, au cœur des gravats, traduisent une volonté de répondre, non pas seulement avec des structures, mais aussi avec une conscience.
