Ces dernières années, les cas de violences dans les établissements publics et privés n’ont cessé de prendre de l’ampleur. Des solutions transitoires et des sensibilisations ont été mises n place mais ces actes barbares ont continué de prospérer. La ministre de l’éducation avait prévenu ce week-end, désormais place à la sanction avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête des apprenants agressifs.
Le gouvernement a décidé de faire preuve d’une extrême fermeté face à la recrudescence des cas d’agressions enregistrés ces derniers temps au sein et aux alentours des établissements scolaires, en particulier dans le Grand Libreville. C’est par la voix de son secrétaire général que le ministère de l’Éducation nationale a, ce lundi 14 novembre, tenu à mettre en garde les élèves contre tout acte répréhensible.
Sur le plateau de journal télévisé de Gabon 1ère, Valentin Mboum a indiqué que : « Tout élève auteur de violence sera désormais frappé d’une exclusion définitive et éjecté du système éducatif gabonais pour une période de 5 ans assortie d’une interdiction de participer à un quelconque examen ou concours sur l’ensemble du territoire national ».
Ce rappel à l’ordre intervient suite à l’altercation qui, il y a peu, a opposé les élèves du lycée technique Omar Bongo à leurs congénère des lycées Paul Indjendjet Gondjout et Léon Mba de Libreville. A cet effet, le ministère de l’éducation nation précise que « des mesures de répression sont engagées à l’encontre des présumés auteurs de ces exactions ». Afin de se prémunir de tout affrontement aux conséquences dramatiques, le directeur d’académie provinciale de l’Estuaire a organisé en urgence, ce lundi 14 novembre, une réunion avec les différents représentants des établissements de sa circonscription.