Le chef de l’État prépare minutieusement sa prochaine descente à Cocobeach. Dans la perspective de cette visite très attendue, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a ordonné l’accélération des travaux encore en cours dans cette localité frontalière, symbole de ses ambitions pour un développement territorial plus équitable. Les consignes sont claires : livrer dans les délais, et dans leur intégralité, les infrastructures promises aux populations.
La station-service Gabon Oil, déjà achevée sur le plan technique, aurait pu faire l’objet d’une inauguration anticipée. Le président en a décidé autrement. Il a préféré repousser la cérémonie d’un mois, exigeant que celle-ci s’inscrive dans une logique d’ensemble. La boulangerie moderne, les voiries, l’éclairage public : tous ces équipements doivent être prêts afin que leur mise en service commune illustre une action publique coordonnée, visible et utile.
Ce report assumé traduit une méthode : pas de mise en scène sans livrables concrets. La gouvernance prônée par le Président repose sur la cohérence, la rigueur et une exigence de résultats. Selon une source proche du Palais, il ne s’agit pas de « coupes de ruban symboliques », mais de marquer chaque avancée par des réalisations tangibles, capables d’améliorer le quotidien des citoyens de façon durable.
Au-delà des équipements en finition, la visite présidentielle sera également l’occasion de lancer deux projets structurants. D’une part, un hôtel moderne pour renforcer le potentiel d’accueil touristique de Cocobeach. D’autre part, une cité résidentielle de 30 villas qui participera à la modernisation du cadre urbain et au désenclavement de cette zone stratégique.
Ces initiatives s’inscrivent dans une vision plus large : celle d’un Gabon qui investit dans ses territoires. Pour le chef de l’État, le développement ne saurait rester cantonné à Libreville ; il doit irriguer l’ensemble du pays, en s’appuyant sur des infrastructures adaptées aux besoins locaux, capables de générer emploi, attractivité et sentiment d’appartenance.
