À Igoumié, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a remis ce jeudi 300 titres fonciers à des citoyens gabonais. Un geste fort qui s’inscrit dans une série d’attributions entamée en juillet 2024, avec une première phase de 500 parcelles déjà distribuées. Une troisième vague est annoncée dès ce vendredi à Ntoum, portant le total à 1100 titres en moins de deux ans.
Ce rythme soutenu illustre une volonté affirmée : renforcer l’accès à la propriété pour des milliers de familles. Le programme, piloté par la présidence et appuyé par le ministère de l’Habitat, vise à sécuriser le foncier tout en structurant l’urbanisation. Chaque bénéficiaire détient désormais un document juridique qui garantit la légitimité de sa parcelle.
Au-delà de la simple remise de documents, c’est un levier pour repenser l’aménagement territorial. Ces titres ouvrent la voie à une meilleure planification urbaine et à une intégration plus fluide des populations dans des zones résidentielles mieux structurées. Un enjeu de taille dans un pays en quête de stabilité sociale et de développement équilibré.
Le Chef de l’État ne cache pas son ambition de prolonger cette dynamique sur les prochaines années. L’idée : étendre l’accession à la propriété, stimuler la construction de logements et permettre un meilleur accès aux services publics. La réforme foncière devient ainsi un pilier de la stratégie nationale.
À ce rythme, les résultats pourraient redéfinir durablement le visage urbain du Gabon. Et une question s’impose : si 1100 titres peuvent être distribués en 18 mois, jusqu’où ira cette politique dans les sept prochaines années ?
