Lassé par les coupures d’électricité qui paralysent Libreville et ses environs, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a convoqué d’urgence, lundi, le ministre de l’Énergie, Séraphin Akoure Davin, et les principaux responsables du secteur . Objectif : obtenir des explications claires et imposer des solutions concrètes. Alors que les coupures se multiplient, affectant les ménages, les commerces et services essentiels, la pression monte pour restaurer un service stable.
Lors de cette réunion, les autorités ont dressé un état des lieux alarmant : équipements vétustes, manque d’investissements et absence de planification efficace. Pour faire face à la crise, des immédiates ont été actées, notamment la remise en état des infrastructures critiques et la mise en place d’un dispositif de suivi renforcé. À plus long terme, la construction du barrage de Booué est avancée comme une solution durable pour sécuriser l’approvisionnement énergétique du pays.
Le Chef de l’État a été ferme : les promesses ne suffisent plus, des résultats concrets sont attendus. Il a rappelé que l’accès à l’électricité n’est pas un luxe mais un droit fondamental, et que le gouvernement a le devoir de garantir une distribution fiable. Pour éviter une récidive, une refonte structurelle du secteur est en discussion, incluant une meilleure gouvernance et un contrôle accumulé des opérateurs.
Dans l’immédiat, les Gabonais restent suspendus aux décisions qui seront appliquées. La population, dépassée par des années d’instabilité énergétique, exige des actes tangibles. Le gouvernement est placé face à ses responsabilités : toute tergiversation risquerait d’attiser la grogne sociale.
Les prochains jours seront décisifs. Les mesures annoncées tiendront-elles leurs promesses ? L’exécutif est sous pression et n’a plus droit à l’erreur.