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mardi, juillet 1, 2025

Cyrielle Zora Kassa s’enquiert du fonctionnement de la direction genérale de la pêche et l’aquaculture pour une meilleure redynamisation du secteur

La ministre de la Pêche et de la Mer, a effectué une visite décisive à la Direction générale de la Pêche et de l’Aquaculture, marquant une nouvelle étape dans la redynamisation de ce secteur stratégique pour l’économie gabonaise. Cette rencontre, organisée ce mardi, a permis à la ministre d’évaluer de près les défis qui freinent le développement du secteur, tout en prenant le pouls des agents sur le terrain. Un constat est clair : le secteur de la pêche et de l’aquaculture gabonais a un potentiel sous-exploité qui nécessite une refonte en profondeur.

Lors de cette visite, Cyrielle Zora Kassa a échangé directement avec le personnel, mettant en lumière plusieurs obstacles majeurs à l’expansion de l’industrie. Le manque de formations spécialisées, l’insuffisance des équipements et l’absence de structures d’encadrement pour les jeunes ont été cités comme les problèmes les plus préoccupants. « Notre secteur regorge d’opportunités économiques, mais il nécessite une structuration plus rigoureuse et un accompagnement adéquat », at-elle souligné, annonçant que la modernisation et la professionnalisation des métiers liés à la pêche et à l’aquaculture sont des priorités immédiates.

Face à ces défis, les agents de la Direction générale ont proposé une solution phare : la création d’une école halieutique dédiée. Cette structure, selon eux, permettrait d’ancienne une nouvelle génération d’experts en gestion des ressources halieutiques et en techniques de pêche durable. L’idée a immédiatement retenu l’attention du ministre, qui a promis d’étudier la faisabilité du projet avec les parties. Une telle école pourrait ainsi devenir un levier majeur pour développer des compétences spécialisées et dynamiser le secteur.

Le Gabon, avec son littoral de plus de 800 kilomètres et ses vastes ressources marines, dispose d’un potentiel halieutique exceptionnel. Cependant, le secteur reste encore marqué par une organisation insuffisante et un manque d’infrastructures adaptées. Le potentiel de réalisation économique est là, mais sa dépend d’une restructuration sérieuse et d’une meilleure réglementation. Il est donc crucial d’aborder ces défis pour transformer la pêche et l’aquaculture en un pilier solide de l’économie nationale.

L’engagement de Cyrielle Zora Kassa dans cette mission de redynamisation s’inscrit dans un objectif plus large de diversification économique du Gabon. Le secteur halieutique, malmené par des lacunes structurelles, pourrait jouer un rôle clé dans l’essor économique du pays, à condition que les réformes nécessaires soient mises en œuvre. Une nouvelle ère pour la pêche et l’aquaculture semble donc en gestation, avec des promesses de modernisation en bonne voie.

Les décisions à venir, notamment en matière de formations, d’investissements dans les infrastructures et de réglementation, seront cruciales pour redonner à ce secteur tout le poids qu’il mérite. Si ces réformes sont menées à bien, elles pourraient non seulement créer des emplois, mais aussi contribuer de manière significative à la souveraineté alimentaire du Gabon et à sa croissance économique. Le ministre Kassa semble bien déterminé à transformer les défis actuels en opportunités durables.

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