Le 3 juillet 2024, une réunion cruciale s’est tenue sous la présidence du Premier Ministre, Raymond Ndong Sima. Ce rendez-vous décisif a réuni plusieurs membres éminents du gouvernement afin de traiter un problème majeur touchant le système éducatif gabonais.
Parmi les participants, on comptait Carmélia Ntoutoume-Leclercq, Ministre de l’Éducation Nationale, Pr Hervé Ndoume Essingone, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Louise Boukandou, Ministre de la Fonction Publique, Charles Mba, Ministre des Comptes Publics, et Mays Mouissi, Ministre de l’Économie et des Participations. L’objectif principal de cette rencontre était de discuter des moyens de remédier à la pénurie d’enseignants dans les disciplines scientifiques.
Le déficit d’enseignants en sciences constitue un frein majeur à la progression académique et à l’innovation au Gabon. Les responsables ont mis en lumière l’importance de former et de recruter des professionnels compétents pour combler cette lacune critique. La Ministre de l’Éducation Nationale, Carmélia Ntoutoume-Leclercq, a souligné que sans une intervention rapide, les étudiants gabonais risquaient de se retrouver désavantagés dans les domaines scientifiques.
Pr Hervé Ndoume Essingone a présenté des statistiques alarmantes sur la baisse du nombre d’enseignants qualifiés dans les universités gabonaises. Il a proposé plusieurs mesures, notamment l’augmentation des incitations financières et la mise en place de programmes de formation continue pour les enseignants actuels.
Louise Boukandou, en charge de la Fonction Publique, a insisté sur la nécessité d’une réforme structurelle pour rendre le métier d’enseignant plus attractif. Selon elle, il est impératif de moderniser les conditions de travail et d’offrir des perspectives de carrière motivantes pour attirer les jeunes talents vers l’enseignement.
Enfin, les Ministres Charles Mba et Mays Mouissi ont abordé les aspects financiers et économiques de cette crise. Ils ont discuté de l’allocation des ressources et des investissements nécessaires pour soutenir durablement le secteur éducatif. Ensemble, ils ont convenu que des actions concertées et une volonté politique forte étaient essentielles pour surmonter cette crise éducative.
