Les barrages de Tchimbélé-Kinguélé, cruciaux pour l’approvisionnement en électricité de Libreville, font face à une baisse alarmante de leurs niveaux d’eau en cette fin de saison des pluies. Cette diminution drastique compromet sérieusement l’exploitation des usines hydroélectriques, déjà confrontées à une demande croissante d’énergie (+13% en pointe en moyenne) et à des défis opérationnels imprévus.
Le dérèglement climatique exacerbe cette crise en réduisant les précieuses réserves d’eau de Tchimbélé, impactant directement notre capacité de production électrique.
Pour répondre à cette urgence, le Ministre de l’Énergie, Monsieur Jeannot Kalima, a ordonné à la SEEG de prendre des mesures décisives. Une centrale électrique flottante de 150 MW est sur le point d’être mise en service pour stabiliser le réseau et garantir une qualité de service ininterrompue.
Les équipes dévouées de la SEEG sont pleinement mobilisées pour atténuer les conséquences de cette crise, en attendant une amélioration des apports en eau à Tchimbélé.
Un comité de crise, supervisé de près par les autorités, surveille minutieusement l’évolution de la situation et prend les mesures nécessaires pour faire face à cette période critique.
