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vendredi, novembre 22, 2024

Gabon : Face à un chaos inéluctable, les épreuves écrites du concours de l’ENA 2024 sont reportées sine die

Le Concours d’entrée à l’École nationale d’administration (ENA) 2024, initialement prévu ce samedi, se trouve plongé dans le tumulte alors que les épreuves écrites ont été repoussées à une date ultérieure, a annoncé Louise Boukandou Moussavou, ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités.

Les attentes étaient palpables alors que les candidats se préparaient à affronter les défis intellectuels du concours. Cependant, une annonce inattendue a retenti, plongeant l’auditoire dans un silence médusé : « Ayant constaté ce samedi 11 mai 2024 plusieurs manquements qui affectent profondément l’intégrité du concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration, je décide du report sine die du concours afin d’en assurer une meilleure organisation », a déclaré le ministre en charge de la Fonction publique.

C’est au lycée Raymond Bouckat de Mindoubé, désigné comme l’un des centres exclusifs pour les candidats internes, que cette annonce a été faite, laissant les esprits perplexes et les attentes brisées.

La source de ce chaos apparent réside dans la cruelle déception de plus de 500 candidats, ayant rempli toutes les conditions requises et réglé leurs frais de participation, mais découvrant avec amertume l’absence de leurs noms sur les listes définitives affichées à l’enceinte du Lycée Paul Indjendjet Gondjout. Les organisateurs évoquent quant à eux des problèmes informatiques à l’origine de cette situation, semant la frustration parmi les postulants.

Des heures d’attente ont été ponctuées par la déception alors que les candidats, venus de loin pour se présenter aux différents centres, ont été contraints de rebrousser chemin. Parmi eux, Kévin, affecté au centre du lycée de Mindoumbé, exprime son désarroi : « J’étais prêt et préparé psychologiquement malheureusement ça a été reporté. »

Alors que l’attente se prolonge pour une nouvelle annonce des dates de l’examen, il est impératif que les autorités compétentes déploient tous les efforts nécessaires pour corriger les manquements observés et restaurer la confiance des aspirants fonctionnaires.

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