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vendredi, décembre 27, 2024

Bâtir un rempart contre le braconnage : La maison de l’ivoire s’érige au Gabon

Le Ministre des Eaux et Forêts, le Général de Brigade Maurice Ntossui Allogo, a donné le coup d’envoi, ce jeudi 02 mai 2024, à un projet ambitieux : la construction de la Maison de l’Ivoire, un édifice destiné à abriter et exposer les produits issus du braconnage. Sous les regards attentifs de la Directrice de l’Agence Française de Développement (AFD), Mme Marie Sennequier, cet événement marque une nouvelle ère dans la lutte contre le trafic d’espèces sauvages au Gabon.

Financé par l’AFD dans le cadre de l’Accord de Conversion de Dettes (ACD), signé entre la France et le Gabon en 2008, ce bâtiment en béton armé s’étendra sur une surface généreuse de 456 m2. Un symbole de l’engagement continu en faveur de la gestion durable des écosystèmes forestiers gabonais, cette initiative promet de renforcer les mesures de protection des espèces menacées, notamment les éléphants de forêt, dont plus de 50% trouvent refuge au Gabon.

Le Gabon se dresse face à un défi majeur : le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, qui sapent les efforts de conservation et menacent la biodiversité. Les éléphants, en particulier, sont pris pour cible, leur ivoire convoité pour alimenter un marché illicite. Ces majestueux pachydermes, bien plus que de simples animaux, sont des gardiens de l’équilibre écologique, et leur disparition aurait des répercussions désastreuses sur les écosystèmes forestiers.

Au cœur de cette lutte acharnée pour la préservation, la Maison de l’Ivoire s’élèvera tel un rempart, assurant la sécurisation et le stockage de l’ivoire national. Plus qu’un simple édifice, c’est un symbole de résistance contre un fléau aux ramifications multiples, menaçant à la fois la sécurité, l’environnement et le tissu social du Gabon. Sa construction revêt une importance cruciale dans la protection des espèces emblématiques et fragiles.

Les travaux, confiés à la société gabonaise Gnenguele Intervention, Eau, Électricité, Bâtiment & Industriel (GIEEBI), seront menés à bien dans les six prochains mois. Ce délai de construction témoigne de l’engagement résolu des autorités gabonaises et de leurs partenaires internationaux à agir rapidement et efficacement face à cette menace pressante.

Autrement dit, la Maison de l’Ivoire incarne l’espoir d’un avenir où la richesse naturelle du Gabon est préservée pour les générations futures. Au-delà de ses murs, elle symbolise un appel à l’action collective, invitant chacun à prendre part à la sauvegarde de la biodiversité et à la protection des merveilles naturelles de ce pays d’exception.

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