Le Gabon, avec un taux d’accès à l’électricité estimé entre 70% et 83%, se distingue en Afrique subsaharienne par sa performance. Cependant, malgré une capacité de production dépassant les 374 mégawatts, le pays est en proie à un déficit énergétique qui compromet son potentiel de production.
Pour résoudre cette équation énergétique complexe, plusieurs projets hydroélectriques ont été initiés, dont la centrale électrique de Ngoulmendjim (85 MW), la centrale électrique de Dibwangui (15 MW), et le projet de production d’eau potable de Ntoum (7 MW). Malheureusement, malgré des investissements considérables, le déficit persiste, alimentant la frustration nationale.
Face à cette impasse, Raymond Ndong Sima, Chef du gouvernement de la Transition, a pris les devants en présidant une réunion cruciale le 6 février 2024. Accompagné des ministres Jeannot Kalima de l’Énergie et Mays Mouissi de l’Économie, ainsi que des hauts responsables de la Gabon Power Company (GPC) et d’Eranove, Ndong Sima a exprimé son impatience face aux retards accumulés. La séance de travail visait à injecter une nouvelle dynamique dans ces projets stratégiques et à instaurer une collaboration plus étroite entre les parties prenantes pour surmonter les obstacles qui persistent.
Au-delà des centaines de milliards de francs CFA investis, le gouffre énergétique persistant souligne la nécessité d’une approche plus rigoureuse et proactive. Ndong Sima a insisté sur l’urgence d’accélérer la mise en œuvre de ces initiatives cruciales pour garantir une stabilité énergétique durable. La nation gabonaise, avide de solutions concrètes, attend désormais des résultats tangibles de ces efforts, espérant que cette nouvelle impulsion gouvernementale marquera le début d’une ère énergétique plus brillante pour le Gabon.