C’est le quotidien national, l’Union, qui a récemment lâché cette information après qu’une enquête de terrain diligentée par les différentes administrations concernées. Il ressort que certains anciens maires de la commune de Libreville ayant dirigé l’Hôtel de ville de la capitale entre 2001 et 2019 auraient eu une gestion pas très orthodoxe et pourraient très bientôt avoir maille à partie avec la justice de notre pays.
L’enquête menée conjointement au cours du mois juillet 2022 dernier par les directions générales des Affaires économiques, des Finances et du Cadastre de l’Hôtel de ville de Libreville révèle d’importants de dysfonctionnements et même des actes de concussion dans les contrats passés avec certains concessionnaires en charge de la gestion des marchés de Nzeng-Ayong, Nkembo, Akébé-Plaine, Mont-Bouët voire du PK8.
Pour l’instant, aucun n’a été officiellement avancé, difficile de croire que Jean François Ntoutoume Emane au regard de sa promesse d’ériger à Mont-Bouët le plus grand marché d’Afrique Centrale, mais aujourd’hui le chantier est à l’abandon et pris d’assaut par les herbes. En dehors de ce dernier, d’autres anciens édiles de la capitale pourraient bien, eux aussi, se retrouver à la prison centrale de Libreville, à l’issue de la procédure judiciaire qui pointe à l’horizon. En effet, d’après diverses informations, l’enquête aurait révélée des incohérences. Notamment une somme de près de 400 millions de francs due à la mairie de Libreville par les opérateurs économiques auxquels elle a concédé des espaces à usage de commerces pour une période allant jusqu’à 21 ans.
Cette somme non perçue par l’Hôtel de ville auprès de ces derniers serait, en réalité, sous-évaluée au regard des espaces occupés par lesdits opérateurs économiques concessionnaires à en croire les services financiers de la Mairie de Libreville. Ces derniers estiment que cette manne non recouvrée s’élèverait à plusieurs centaines de millions de francs voir à plus d’un milliard. L’avenir s’annonce donc orageux pour ces anciens partons de la Mairie de Libreville.