Le mercredi 11 octobre 2023, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a tenu une réunion de travail avec le directoire de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Au cœur des discussions, deux sujets brûlants : la réorganisation de cette entreprise cruciale pour le pays et le problème épineux des surfacturations. Le chef du gouvernement a vigoureusement condamné cette pratique consistant à facturer les clients pour une consommation supérieure à celle réellement effectuée.
Alors que notre précédent article intitulé « SEEG : 8,4 milliards de FCFA de surfacturation annuelle à l’État gabonais » avait déjà soulevé l’indignation, la surfacturation était l’un des principaux points abordés lors de la réunion entre le Premier ministre et la délégation de la SEEG, dirigée par le président du Conseil d’administration, Jocktane Lawson.
Jocktane Lawson a exposé les défis auxquels la SEEG fait face depuis des années, citant des problèmes liés à l’efficacité opérationnelle, la faible production d’eau et d’électricité, ainsi que les hausses des prix des combustibles qui ont pesé sur leur exploitation.
Face à cette avalanche de problèmes, le chef du gouvernement de transition a exprimé des doutes quant à la simple recapitalisation de l’entreprise en vue de résoudre ces problèmes. Il a suggéré que le cœur du problème pourrait bien résider dans la gestion interne de la SEEG.
De plus, Raymond Ndong Sima a abordé sans équivoque la question de la surfacturation, un problème récurrent. Il a appelé les responsables de l’entreprise à revoir leur stratégie, particulièrement à la lumière des nombreuses plaintes des consommateurs. « La mission de la SEEG est de produire de l’eau et de l’électricité, de les vendre à un tarif juste, et de s’assurer que les clients paient ce qu’ils doivent, et non ce que l’entreprise souhaite facturer« , a-t-il martelé.
Ce nouveau titre et cette version améliorée de l’article mettent davantage l’accent sur le problème des surfacturations tout en soulignant l’appel du Premier ministre à une restructuration profonde de la SEEG.