Ce vendredi 11 novembre 2022, à l’auditorium de la Présidence de la République, s’est déroulée la 3e édition du Prix Agathe Okumba d’Okwatsegue. En présence du président sali Bongo, son épouse, le chef du gouvernement et plusieurs invités de marques mais aussi de la presse. Ci-dessus l’intégralité du communiqué de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille.
« C’est au cours d’une cérémonie en présence du Chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, du Premier Ministre, Madame Rose Ossouka Raponda, et de plusieurs membres du Gouvernement que la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia Bongo Ondimba, a dévoilé les noms des lauréats de la troisième édition du Prix Agathe Okumba d’Okwatsegue organisé par sa Fondation.
Placé sous le thème de l’égalité des genres en milieu scolaire, cette troisième édition du Prix a vu la participation de 26 associations menant des actions dans divers domaines, en particulier la lutte contre le harcèlement scolaire, la sensibilisation des élèves à l’égalité, la lutte contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire, l’éducation sexuelle et lutte contre les grossesses précoces, la lutte contre le décrochage scolaire et l’autonomisation de la jeune fille.
Dans un discours poignant et engagé, la Première Dame a rappelé la responsabilité collective des parents, des enseignants, du personnel d’encadrement, et du Gouvernement pour mettre fin à ce fléau. « Il nous revient, de manière collective, de veiller à ce que l’école demeure le lieu par excellence d’apprentissage aussi bien du savoir-faire que du savoir-être, ainsi que des comportements sociaux positifs », a-t-elle précisé, tout en appelant à une meilleure prise en charge aussi bien des victimes que des bourreaux.
Au terme d’un processus de sélection rigoureux et transparent validé par un huissier de justice, c’est l’Association 3S (Sensibilisation, Santé, Sexualité), fondée par Mme Nathalie Dupagne à Port-Gentil, qui a remporté le Premier Prix d’une valeur de 35 millions FCFA. Cette somme permettra à cette association spécialisée dans la sensibilisation des jeunes sur la santé sexuelle et reproductive de déployer des points écoute jeune anonymes et le programme « Mon corps, c’est mon corps » enseigné à l’école primaire.
Par ailleurs, un Prix d’encouragement d’une valeur de 15 millions FCFA a été octroyé à l’ONG « Agir pour le handicap à l’école ». Fondée en 2017 par Mme Annie Akendengue Djeni, l’ONG veut permettre aux enfants vivant avec un handicap de poursuivre leur scolarité dans un établissement scolaire à travers l’accompagnement d’un auxiliaire de vie ou la formation des enseignants. Avec la somme forfaitaire accordée, l’ONG souhaite organiser une caravane de sensibilisation pour une meilleure prise de conscience du handicap en milieu scolaire et améliorer le taux de scolarisation des jeunes filles vivant avec un handicap.
Cette cérémonie a été ponctuée par un panel intitulé « Droits de l’enfant, devoirs des adultes » qui a permis de dresser le tableau des différentes formes de violences et d’inégalités auxquelles des milliers enfants sont encore malheureusement soumis au Gabon.
Alors que Mme Camélia Ntoutoume Leclercq, Ministre de l’Éducation nationale, Chargé de la Formation Civique, a présenté les statistiques de l’étude de son ministère sur l’état des lieux de la violence en milieu scolaire, Mme Erlyne Antonela Ndembet Damas, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme et de l’Égalité des Genres, a, quant à elle, parlé de la protection offerte par le Code de l’Enfant et des sanctions prévues en cas de violences.
Premier partenaire du Gouvernement en matière de protection des droits des enfants, M. Noël Marie Zagré, Représentant de l’UNICEF au Gabon, a rappelé au public que les adultes ont un devoir d’exemplarité car les enfants les imitent et surtout que les victimes ne doivent jamais être considérées comme les agresseurs.
Mme Olivia Anguilet, Chef de Service de Psychologie et d’Orientation du Lycée National Léon Mba, a insisté sur l’importance, pour les parents, de communiquer plus ouvertement et régulièrement avec les enfants car ces sujets ne devraient pas être tabous.
Enfin, M. Harold Leckat, Directeur de Publication de Gabon Media Time, a parlé de la responsabilité éditoriale des médias lorsqu’ils traitent de sujets de société aussi graves afin d’accompagner le Gouvernement dans ses efforts de sensibilisation de toutes les couches de la population. »